10 conseils que j’aurais aimé recevoir avant de devenir coach professionnel

Devenir coach professionnel est un tournant dans une carrière, et un choix de métier passionnant.

Avec le recul, et les échanges réguliers avec des coachs, je suis en mesure de vous donner ces conseils, qui pourront peut-être vous éviter des erreurs, ou vous aiguiller dans vos choix, quelle que soit l’étape où vous en êtes dans votre carrière.

Voici les 10 conseils qu j’aimerais recevoir aujourd’hui si je démarrais en coaching professionnel.

 

La certification apporte de la sécurité

S’il est tentant de chercher à vendre ses premiers coachings avant d’avoir obtenu une certification (voire parfois même une formation …) complète, c’est pourtant une mauvaise idée.

Beaucoup de clients ne sollicitent que des coachs certifiés. Beaucoup de coachs n’échangent ou ne partagent qu’avec un filtre sur la certification. La certification est un passeport pour le monde du coaching, particulièrement dans le monde du coaching pro.

La certification, dans un des grands organismes internationaux, ouvre l’assurance de trouver des clients, qui s’appuieront sur votre sérieux et auront foi en votre certification. C’est un passage.

Consultez notre comparatif des certifications de coaching. 

 

Il faut savoir se vendre au démarrage, avec les bonnes méthodes

Il existe des dizaines d’idées pour trouver des clients, au début, ou pendant certains creux.

Mais toutes ne sont pas adaptées à votre activité, et vos enjeux du moment.

En tout cas, il faut activer la machine commerciale au démarrage, et déséquilibrer son temps pour elle. Plus de commerce, moins de coaching. C’est un investissement de temps et d’argent, qui apportera ensuite des clients réguliers.

La recherche de clients est trop souvent la cause d’abandons d’activités, dans les deux premières années. Pourtant, il faut appliquer les bonnes méthodes, en prospection comme en acquisition de clients par internet.

 

Il faut se protéger mentalement des émotions vécues et véhiculées par les clients

La posture de coach vous fait vivre des situations de partage et de transparence que vous n’auriez peut-être pas souhaitées.

Le coach doit avoir les épaules solides pour entendre certaines émotions, certains points de vue, et filtrer ses propres émotions, voire s’en dégager.
La menace sur un coach, c’est de se laisser embarquer sur l’autoroute émotionnelle du coaché. Car oui, même en coaching pro, les émotions sont reines.

 

La relation dans un coaching pro est souvent triangulaire

Quel que soit le sujet du coaching (leadership, management, orga, carrière), la relation n’est généralement pas uniquement entre le coach et le coaché, mais aussi avec le commanditaire (le patron, le manager, le RH), qui détient le budget et a proposé ou validé ce coaching.

Cette tierce personne interagit en silence et passivement sur le coaching, et le coaché. Mais elle existe.

Un bon coach doit prendre en compte la présence de cette personne pour moduler son intervention, et faire circuler les information adéquats.

Un debriefing à trois est généralement souhaité.

 

Être clair sur son propre besoin

Un coach mal dans sa propre peau, qui n’a pas résolu ses propres contradictions, ou est encore en réflexion sur plusieurs sujets fondamentaux, aura des difficultés à réaliser des coachings de qualité.

Bien sûr, nous sommes tous sujets au doute. Mais il faut avoir dépasser certaines questions pour être coach, et connaître ses propres besoins. Ainsi, demandez-vous bien si ce métier est bon pour vous avant tout. Est-ce bien cette pratique qui vous comble et vous enrichit ? Si c’est le cas, alors vous serez bon pour et avec les autres.

Posez-vous ces questions :

  • En quoi, accompagner autrui est fondateur pour moi ?
  • Si je me visualise dans le métier de coach, quelles émotions est-ce que je ressens ?
  • Dans quelles activité est-ce que les autres disent que je suis « bon » ?

 

Il faut réfléchir aux revenus complémentaires

Très peu de coachs pro ne vivent que du coaching. D’abord, cela nécessite des contrats récurrents en entrée, et une journée de coaching est très engageante physiquement.

Il existe plusieurs autres activités complémentaires que les coachs peuvent proposer. Celles-ci sont génératrices de revenus, et permettent de diversifier vos activités. C’est riche, vivant, et permet de ne pas s’enfermer dans un mode de fonctionnement. Notamment :

  • Formateur
  • Conseiller en communication
  • Conseiller en organisation RH
  • Consultant en business
  • Créateur de contenus sur Internet (site, YouTube) et vente de visibilité,
  • Conférencier

 

Le choix d’une spécialité, au démarrage, est vital

Pour être identifié et reconnu, il faut s’adresser à une cible restreinte. Vouloir cibler tout un marché au démarrage est une erreur. Surtout pour un coach, qui peut se satisfaire d’un petit marché pour vivre.

Seth Godin, expert américain du marketing, explique qu’au lancement d’une activité, il faut choisir le plus petit groupe en mesure de vous fournir des clients. Grace à ce petit groupe, vous verrez que : le bouche à oreille fonctionne mieux que sur des groupes larges, les clients sont vraiment en phase avec votre proposition, donc votre taux de conversion est plus élevé.

Il sera toujours temps d’élargir.

Peu importe laquelle, mais il faut faire un choix.

 

Avoir une routine de formation continue

La formation n’est jamais terminée. Le monde change, les clients aussi, et votre métier doit s’adapter.

Livres variés, vidéos YouTube, formations officielles, conférences, vidéos TED : voici les principaux éléments de formation que vous pouvez suivre dans votre activité.

 

Ne pas tomber dans le conseil en coaching

On ne peut pas emmener l’autre vers l’autonomie si on le conseille sur sa conduite. Le coaching n’est pas un conseil, mais doit donner à l’autre les moyens de décider seul. Ne commettez pas cette erreur, si vous souhaitez être un coach reconnu.

Ce n’est pas du tout la même chose pour un coaché, de vivre la transformation par soi-même, que de se l’entendre dire.